Brikezolces'story

Le roi Marcel, inspirateur des Brikezolces
Le roi Marcel, inspirateur des Brikezolces

 

On ignore encore, à l’heure actuelle, vers quelle époque les Brikezolces, tribu venue d’Europe Centrale, se répandirent dans nos régions plus clémentes.

Descendaient-ils d’une des tribus bâtardes d’Israël ? Ou bien étaient-ils une branche dissidente des Brikabracs, bien connus pour leur hétérogénéité institutionnalisée?

Certains penchent pour la version d’un groupe issu de la scission d’avec les Brikolages, horde volage, coupables de l’enlèvement des grosses Berlines, suite à une grève du devoir conjugal lancée par leurs épouses légitimes.

Il est cependant vraisemblable de penser à une parenté avec les Brikolex, célèbres pour leur grande habileté manuelle et leur sens commercial.

Mais les Brikezolces étaient plus que tout cela : esprits frondeurs et perturbateurs, animés d’un goût certain pour l’aventure, si ce n’était pour le dernier roi des Brikezolces connu à ce jour, ils auraient continué leur tour du monde bimensuel.

Le roi Marcel, dit aussi « Marcel le bien aimé de toutes » avait pour épouse la reine des Nounoners, « Berthe à la peau douce », qui calmait ses nerfs en s’adonnant à divers travaux d’aiguille et de broderie, aidée moralement en cela par sa dame de compagnie, »Chère Azelle ».

Le roi Marcel n’affectionnant pas particulièrement les longs déplacements et redoutant les maux de mer (ainsi que les mots de mère) de la reine des Nounoners dus aux nombreuses randonnées que lui imposaient ses sujets, se jura, peu de temps après son accession au trône, de trouver un remède pour mettre fin à cette éprouvante situation.

Un jour, l’idée jaillit dans sa tête : il allait promouvoir les arts et les fêtes et les Brikezolces en se passionnant pour ceux-ci cesseraient de tourner en rond autour du globe.

Dès lors il battit le rappel des clowns du royaume et institua l’enseignement du cirque obligatoire depuis la maternelle jusqu’aux universités incluses. Le diplôme le plus prisé devint celui de « Docteur Honoris Clownerie » et le roi Marcel eut à cœur de présider chaque année le jury qui décernait ce titre, aidé en cela par ses petits-enfants qui l’accompagnaient régulièrement et dont les réactions suscitaient ses choix.

Le roi Marcel parraina également intensément les petites danseuses et dans un suprême élan de créativité, monta quelques revues dont il s’amusa même à composer la musique.

Le résultat de ce vaste programme ne se fit pas attendre : les Brikezolces prirent à cœur de se perfectionner et se transformèrent rapidement en un peuple d’artistes rigoleurs, dont la devise devint pour le plus grand plaisir de tous :  « Pourquoi faire triste lorsqu’on peut s’amuser, surtout si l’on sait que la vie ne dure que l’espace d’un rire……. ? »